Une exploration des différentes propositions économiques qui sont actuellement avancées pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques de notre temps. Partie 2/4
Lors de notre précédent article, nous avons souhaité ouvrir une discussion en mettant en lumière les différentes propositions économiques qui sont proposées dans l’espace public. Nous avons vu qu’elles sont issues d’idéaux et que leur mise en place a des conséquences directes sur notre liberté. Pour illustrer notre propos nous avons commencé notre exposé par les mouvements de la décroissance et de la post-croissance. Il est temps de nous intéresser à d’autres propositions économiques concrètes. Nous allons approfondir nos recherches pour analyser et comparer différentes alternatives à la croissance économique traditionnelle. Cette analyse comparative nous permettra de mieux comprendre les enjeux et les limites de ces approches, ainsi que leurs potentiels avantages et inconvénients pour l’avenir de notre planète et de ses habitants. Ainsi dans cet article nous allons traiter du découplage, de la croissance verte et de l’économie circulaire.
Découplage
Le découplage en économie et en écologie désigne la dissociation entre la prospérité économique, mesurée par le PIB, et la consommation de matières et d’énergie.
Cette idée consiste à continuer à faire croître le PIB avec moins de ressources et moins d’énergie, dans le but d’abaisser la pression qu’exerce l’activité humaine sur l’environnement tout en préservant l’augmentation du niveau de vie permis par le PIB.
Cette croyance trouve son origine dans la pensée d’économistes qui considèrent que l’ingéniosité humaine est sans limites et permet de toujours trouver des solutions pour repousser les limites planétaires.
Il convient de distinguer deux niveaux de découplage. Le découplage relatif est une diminution de l’intensité écologique par unité de production économique1. Dans cette situation, les impacts sur les ressources diminuent par rapport au PIB, mais l’impact environnemental et le PIB augmentent tous deux. Le découplage absolu est une situation dans laquelle les impacts environnementaux diminuent, malgré la croissance du PIB. Pour cela, l’efficacité des ressources doit augmenter au moins aussi rapidement que la production économique et doit continuer à s’améliorer à mesure que l’économie croît2.
Actuellement, il n’existe aucune preuve de découplage absolu, comme Timothée Parrique l’a publié en 20223. Parier sur des technologies actuellement inopérantes peut même conduire à des situations posant un risque existentiel pour l’humanité.
En 2002, l’OCDE a mis au point plusieurs indicateurs de découplage pour ses examens environnementaux. Certains d’entre eux concernent le découplage entre l’activité économique et le changement climatique, la pollution atmosphérique, la qualité de l’eau, l’élimination des déchets, l’utilisation des matières et les ressources naturelles, tandis que d’autres se concentrent sur les pressions environnementales dans des secteurs tels que l’énergie, le transport, l’agriculture et l’industrie manufacturière. Ces indicateurs sont intéressants dès lors qu’ils observent les entrées (input) et les sorties (output). Ils ont montré qu’un faible découplage s’est opéré (relatif) dans les pays de l’OCDE depuis le début des années 1980. Sera-t-il possible, un jour, de parvenir à un découplage absolu entre les dommages à l’environnement et l’activité économique mesurée par le PIB ?
Si les indicateurs environnementaux de l’OCDE sont intéressants, il convient toutefois de souligner que si l’amélioration d’un indicateur de découplage est interprétée comme la croissance du PIB avec une utilisation réduite des ressources, cela ne garantit pas nécessairement une amélioration du bien-être humain. En effet, la mise en place de stratégies et d’actions visant à une utilisation plus raisonnable des ressources, ainsi qu’à la réduction de leurs conséquences sur l’environnement, est indispensable pour mesurer les impacts sociaux et économiques positifs ou négatifs de ces mesures.
Ainsi, l’approche du découplage économique et écologique est un outil intéressant dans la transition vers un modèle de développement plus durable, mais elle ne peut être considérée comme une solution unique et universelle à la problématique environnementale et économique. Les politiques publiques doivent également prendre en compte les effets sur le bien-être des populations, en s’appuyant sur une analyse rigoureuse des coûts et des bénéfices sociaux et économiques. Toutefois, des questions se posent encore :
- Est-ce que les découplages entre, le PIB et les ressources sont possibles dans une économie de croissance ?
- Et même si cela est le cas, le découplage sera-t-il suffisant pour tenir les engagements de l’accord de Paris ?
La croissance Verte
La croissance verte est une stratégie politique visant à atteindre le découplage absolu, comme l’illustre le pacte vert européen signé en 2019.Selon l’OCDE, la croissance verte consiste à promouvoir la croissance économique et le développement tout en garantissant que les ressources naturelles continuent de fournir les services et les ressources environnementaux essentiels pour notre bien-être, mesuré en termes de PIB4
Les objectifs clés de cette stratégie incluent l’amélioration de la productivité, le renforcement de la confiance des investisseurs, l’ouverture de nouveaux marchés, la contribution à l’assainissement des comptes publics et la réduction des risques de chocs négatifs pour la croissance. Les articles de l’OCDE révèlent une tendance à la « verdisation » des recommandations qu’elle préconise depuis sa création. Cependant, certains arguments montrent qu’il est peu probable que l’écologie puisse sauver le capitalisme5.
Malgré les efforts pour développer des solutions techniques pour la transition vers une économie verte, comme l’efficacité énergétique ou la captation de CO2, il n’existe toujours pas de production d’énergie qui soit totalement neutre en termes d’émissions de gaz à effet de serre. De plus, ces solutions ne sont pas toujours réalisables à grande échelle. En ce qui concerne l’utilisation des ressources et la pression sur l’environnement, aucune technologie n’a encore démontré son efficacité pour réduire de manière significative les atteintes à la biodiversité ou les pollutions environnementales.
En fin de compte, même si la société continue de s’orienter vers une croissance verte, elle ne sera pas en mesure de résoudre les problèmes environnementaux si les efforts ne sont pas soutenus par une transformation plus profonde de notre système économique et de nos modes de vie. Cela nécessite des changements significatifs dans notre façon de produire, de consommer et de vivre, qui vont bien au-delà des objectifs économiques ou politiques actuels.
Le techno-solutionnisme est favorisé par l’orientation politique de la stratégie de découplage qui repose sur la croyance en l’inventivité et la capacité de l’homme à résoudre les problèmes environnementaux. Toutefois, les investissements publics dans les technologies « vertes » sont souvent teintées d’idéologie ou d’objectifs ciblés qui laissent de coté la dimension systémique de notre environnement. Cette réalité est illustrée par plusieurs exemples.
Le déploiement massif des énergies renouvelables (EnR), telles que l’éolien et le solaire, est promu dans une optique de remplacement des énergies à fortes émissions de gaz à effet de serre (GES), mais cela se fait au détriment des milieux naturels et de la biodiversité6. Ce déploiement ne prend pas toujours en compte les GES émis lors de l’extraction des ressources, lors de la fabrication des panneaux solaires ou des éoliennes. Et parfois, ces dispositifs sont implantés dans endroits qui défis la logique concernant les GES7. De manière générale, les sociétés humaines ont une propension à accumuler les sources d’énergie 8. La décrue de l’utilisation du pétrole ou du charbon n’est pas encore amorcée, pire les investissements dans le pétrole augmentent. Il est important d’intégrer les solutions proposés dans une planification énergétique bas carbone. Mais il tout aussi important d’inscrire cette transition dans une représentation systémique et écologique.
Les technologies de géo-ingénierie de captation et de séquestration de CO2 visent à aspirer le CO2 émis par l’activité humaine pour le stocker dans des puits de carbone artificiels9. Cependant, d’une part, la pollution engendrée par ces technologies peut être supérieure à leur capacité d’absorption du CO210, et d’autre part, le CO2 ne représente qu’une fraction des gaz à effet de serre (GES). Il est important d’ajouter que les puits de carbone ne sont pas permanents et relâcheront tôt ou tard le CO2 qu’ils contiennent. Ce n’est que retarder le problème. Certaines études soutiennent que le battage médiatique sur l’élimination du carbone devient une distraction dangereuse, car il peut détourner l’attention et les ressources d’autres efforts importants d’atténuation du changement climatique11. Cette technologie ne semble donc pas suffisante pour faire face avec succès au changement climatique, en particulier parce que les émissions provenant de la production de la technologie de captage du carbone peuvent annuler les avantages du captage du carbone12. Il est donc crucial de considérer les inconvénients potentiels des technologies de puits de carbone et de les aborder dans le cadre d’une stratégie globale d’atténuation du changement climatique. Cependant, il est important de souligner que ces technologies peuvent avoir un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique, mais elles ne doivent pas être considérées comme une solution unique ou définitive. La mise en place d’une stratégie globale d’atténuation du changement climatique doit inclure une combinaison de mesures de réduction des émissions, d’adaptation et de géo-ingénierie. Cela nécessite une approche coordonnée, interdisciplinaire et à long terme pour garantir la durabilité et l’efficacité de ces technologies. Encore faut-il qu’elles soient souhaitables.
Les solutions techniques de géo-ingénierie solaire, qui cherchent à reproduire les effets des éruptions volcaniques en limitant le rayonnement solaire grâce à la production de dioxyde de soufre, en sont actuellement au stade de la recherche théorique13. Bien que les modèles climatiques offrent des perspectives optimistes, les chercheurs font preuve de prudence, car les avantages de cette technique s’accompagnent de nouveaux risques et d’une incertitude importante. Par exemple, si les dernières découvertes scientifiques montrent certains avantages à l’échelle mondiale, les impacts locaux pourraient varier considérablement. De plus, il existe de nombreuses autres incertitudes scientifiques qui ne sont pas encore bien comprises, notamment les énormes défis de gouvernance. Certains experts affirment que la géo-ingénierie solaire pourrait avoir des conséquences imprévues, telles que des changements dans les régimes de précipitations, l’appauvrissement de la couche d’ozone et d’autres risques environnementaux, tels que des impacts sur la biodiversité14. Par conséquent, la géo-ingénierie solaire ne doit pas être considérée comme une solution unique pour lutter contre le changement climatique. Les décideurs politiques et les scientifiques doivent continuer à explorer une large gamme d’options pour atténuer les effets du changement climatique et s’assurer que toutes les solutions potentielles sont étudiées et considérées avec soin. En fin de compte, la clé pour lutter contre le changement climatique est une approche intégrée, globale et collaborative, qui prend en compte les besoins de l’environnement, de l’économie et de la société dans son ensemble.
Le remplacement de la voiture thermique par la voiture électrique est une solution intéressante mais son agencement est discutable à plusieurs égards. Tout d’abord, il y a la question des ressources et des sources d’énergie électrique qui doivent, le plus possible, tendre vers une réduction des GES. La production de batteries pour les voitures électriques nécessite des métaux rares tels que le lithium et le cobalt, qui sont extraits dans des conditions environnementales et sociales souvent précaires. En outre, est-il raisonnable de remplacer totalement un véhicule par un autre alors que le seul changement réel qui s’opère se situe dans le moteur et ses périphériques. Le retrofit par exemple permet de remplacer un moteur thermique par un électrique sans changer de voiture ou de moto.
Toutefois, il y a également un aspect plus large à considérer. En effet, la promotion de la voiture électrique en tant que solution unique à la mobilité pourrait maintenir le statu quo en ce qui concerne les questions de mobilité, de distance et d’aménagement des lieux de vie et économique. En d’autres termes, cela ne résout pas le problème de la dépendance de la société à l’égard de la voiture, mais plutôt, cela l’entretient en la rendant « plus propre ». La voiture électrique peut être une solution viable pour certaines personnes, mais cela ne doit pas être considérée comme la seule option pour résoudre les problèmes de mobilité et de transport dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et des risques environnementaux.
Il est donc essentiel d’adopter une approche globale et intégrée pour relever les défis de la mobilité durable, qui comprenne, lorsque c’est possible, des mesures de réduction de l’utilisation de la voiture individuelle, ainsi que la promotion d’options de transport plus durables et le développement de villes plus accessibles et adaptées aux piétons et aux cyclistes
Les technologies étudiées et déployées pour lutter contre le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre sont souvent considérées comme les problèmes environnementaux les plus simples et les plus quantifiables. Elles appellent ainsi à être résolues avec des logiques d’ingénieurs, perpétuant l’illusion que l’effondrement écologique qui s’aggrave chaque jour peut être résolu avec des solutions techniques. Cependant, les modalités de l’action humaine importent bien moins que sa finalité. Continuer à extraire des ressources et à s’emparer des espaces naturels qui sont les bassins de vie des non-humains, même avec moins de CO2, pour faire croître le PIB n’a-t-il pas de conséquences néfastes pour l’environnement ?
La croissance verte, qui vise le découplage, est pleine de promesses, mais elle est surtout la continuité d’un capitalisme. Rappelons-nous que le capitalisme n’est qu’une convention économique basée sur des croyances et qu’il a déjà engendré des conséquences sociales néfastes. La croissance verte semble être une tentative d’atténuer ces conséquences sans remettre en question le système sous-jacent. Cela suscite des inquiétudes quant à la capacité de la croissance verte à réellement résoudre les problèmes environnementaux, sans compromettre les écosystèmes et les communautés qui en dépendent.
En fin de compte, il est nécessaire de repenser fondamentalement notre approche de la croissance économique et de l’impact environnemental de l’activité humaine. Nous devons trouver des moyens de prospérer tout en préservant les ressources naturelles et en protégeant la biodiversité. Cela nécessite des changements profonds dans la manière dont nous comprenons l’économie et la relation de l’homme à la nature. Se contenter de solutions techniques ne suffit pas pour répondre aux défis environnementaux actuels, il est, peut être, temps de s’engager dans une transformation plus radicale de notre société et de notre économie.
Économie circulaire
L’économie circulaire est un modèle économique qui consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets15. Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et enfin de processus, le recyclage des composants. Il est une composante de l’objectif du découplage.
Bien que l’idée de passer d’une société de consommation du tout jetable à une société plus économe soit séduisante, il est important d’en extraire quelques-unes de ses limites. Tout d’abord, le système économique n’est pas conçu pour la durabilité des objets de consommation. C’est bien la vente d’un produit ou d’un service qui participe à nourrir le PIB. Même si l’usage est privilégié sur la possession, l’objet en question est loué, comme le suggère le livre de Klaus Schwab16, et c’est bien la finitude de ce qui a été fabriqué qui, par sa réparation ou son remplacement, participe au PIB. Ainsi, l’efficience de l’économie circulaire dépend, en premier lieu, du contexte macro-économique dans lequel elle agit. Par exemple, Florian Fizaine a développé un modèle, à partir de l’équation IPAT proposée par le biologiste Paul Ehrlich et le physicien John Holdren au début des années 1970 pour mesurer l’impact environnemental de la population humaine. L’analyse économique tire deux conclusions majeures à l’issue du modèle et de son application sur les données réelles17.
“D’abord, la réconciliation de la croissance verte illimitée avec l’économie circulaire requiert une vitesse de dématérialisation de la richesse créée bien plus rapide que celle constatée jusque-là. Ensuite, l’existence d’un plancher positif à la baisse de l’intensité matérielle (limite asymptotique positive) condamne la possibilité d’une réconciliation définitive de la croissance verte avec une économie authentiquement circulaire.”
Deuxièmement, il est important de se demander si nous disposons des capacités techniques permettant le démembrement et le recyclage des millions de pièces qui constituent nos objets. Si le recyclage paraît difficile pour certains objets, que penser du recyclage multiple de la même matière ? Quid des ressources et de l’énergie nécessaires pour cette aventure ?Enfin, comme le souligne François Grosse, “En raison de la croissance de l’économie mondiale, le vrai vecteur de notre économie, ce ne sont pas les déchets que l’on produit mais ce que l’on consomme. Nous ne croulons pas sous nos déchets mais sous nos consommations !”18.
Il semble opportun de réduire les conséquences de l’activité économique sur l’environnement, comme le propose l’économie circulaire, avec une véritable gestion des ressources. Cependant, il ne faut pas négliger ce que l’on observe. En se focalisant sur une conséquence accessoire du système, les déchets, le risque est de se détourner des véritables causes et de s’arrêter de les chercher.
L’économie circulaire présente des avantages en termes de limitation de la consommation et du gaspillage des ressources ainsi que de la production des déchets. Cependant, il est important de noter que la dimension environnementale de cette approche est principalement liée à l’empreinte matérielle, avec des considérations secondaires sur les conséquences de l’utilisation des produits, comme la pollution ou la biodiversité . Il est donc essentiel de rester vigilant quant à l’utilisation de l’énergie et des produits chimiques pour le recyclage, car cela peut également avoir des effets néfastes sur l’environnement. Les bénéfices socio-économiques de cette approche peuvent être réalisés grâce à une redéfinition des usages et de la propriété, à condition qu’elle soit partagée et co-construite. Enfin, l’économie circulaire ne doit pas être considérée comme la solution unique pour résoudre les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement. Elle doit être appréciée de manière raisonnée en fonction des objets, des circuits, des usages, des possibilités de recyclage et surtout, s’imposer des limites en s’interdisant de faire des gains sur les ressources qui se feraient au détriment d’autres indicateurs environnementaux.
Nous avons exploré les fondements du découplage, de la croissance verte et de l’économie circulaire, ainsi que leurs implications qui donnent à voir certaines évolutions de l’économie et des politiques publiques face aux enjeux environnementaux. Nous allons prochainement continuer à apporter d’autres visions de l’économie afin de poursuivre l’ouverture de cette discussion. Dans le prochain article, nous examinerons les approches comptables de l’économie avant de poursuivre sur les conceptions et politiques monétaires. Nous continuerons l’analyse des potentiels avantages et inconvénients des propositions économiques vis-à -vis des défis environnementaux, sociaux et pour l’avenir de l’humanité sur notre planète Terre. Abonnez-vous pour ne pas le rater.
1- Prosperity Without Growth: Economics for a Finite Planet, Tim Jackson, 2009
2 – Découplage et croissance verte, Carbone 4, septembre 2021
3 – Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC (par Timothée Parrique) Ex Naturae, avril 2022
4 – Qu’est-ce que la croissance verte et comment peut-elle aider à assurer un développement durable ?, OCDE
5 – La croissance verte, le nouveau récit capitaliste, Ex Naturae, juin 2022
6 – Analyse de la compensation écologique comme instrument d’internalisation et de lutte contre l’érosion de la biodiversité marine : illustration par l’éolien en mer Adeline Bas, 2017
7 – un village amérindien, en Guyane française, se bat contre la déforestation et la construction d’une centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG)
8 – L’anthropocène est un « accumulocène » Jean-Baptiste Fressoz Dans Regards croisés sur l’économie 2020/1 (n° 26), pages 31 à 40
9 – Carbon capture, utilisation and storage, IEA
10 – The health and climate impacts of carbon capture and direct air capture, Mark Z. Jacobson, Energy and Environmental Science, décembre 2019
11 – Carbon removal hype is becoming a dangerous distraction James Temple, MIT Technology Review, July 2021
12 – The Advantages and Disadvantages of Carbon Capture, Olivia Hudson Azocleantech, jun 2022
13 – Technology Factsheet: Solar Geoengineering, Lizzie Burns David Keith, Joshua Horton, Peter Irvine, Belfer Center for Science and International Affairs, Harvard Kennedy School, jun 2019
14 – Potential ecological impacts of climate intervention by reflecting sunlight to cool Earth Phoebe L. Zarnetske, Jessica Gurevitch, Janet Franklin, Cheng-En Yang, PNAS, Vol. 118 | No. 15, April 2021
15 – https://institut-economie-circulaire.fr/economie-circulaire/
16 – Covid19 : la grande réinitialisation, Klaus Schwab et et Thierry Malleret, septembre 2020, Forum Publishing
17 – La croissance verte est-elle durable et compatible avec l’économie circulaire ? Une approche par l’identité IPAT,Florian Fizaine, Natures Sciences Sociétés 2021/3 (Vol. 29), pages 312 à 325
18 – Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire, François GROSSE, 2023, Presses Universitaires de Grenoble
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