Les projets certifiés d’équilibre dynamique (PCED), sont des projets qui ont pour vocation d’augmenter la biodiversité, de diminuer l’émission de pollution ou de dépolluer, de diminuer l’empreinte écologique et enfin de diminuer la consommation de ressources non renouvelables. Il s’agit donc d’un mécanisme d’investissement qui permet l’amélioration des indicateurs exo-économiques, de permettre la rentabilisation des pertes, la restauration et la non dégradation de l’environnement, la diminution de la fonte monétaire et de participer dans une moindre mesure à la création monétaire.

Le second mécanisme de création monétaire

Les PCED sont le deuxième mécanisme de création monétaire. Lorsqu’un acteur, privé ou public, souhaite mettre en place un PCED, il doit monter un projet qui est soumis à une vérification, celle-ci permettant d’obtenir ou non une certification. Cette dernière permet d’obtenir un gage de confiance vis-à-vis des investisseurs qui souhaiteraient investir dans le projet. En effet, seul les projets certifiés pourront obtenir un remboursement total de l’investissement réalisé après vérification de la bonne tenue du projet.

Une fois le projet certifié, les financements trouvés, les actions réalisées et vérifiées, les financeurs se voient rembourser de la totalité de l’investissement initial avec une plus-value (évoluant en fonction du type de projet et du taux de fonte de la zone économique).

Il s’agit d’un investissement sûr, qui permet d’assurer un faible retour sur investissement tout en permettant la réparation et la prévention des dommages causés par l’activité humaine sur notre environnement et le monde non humain.

Rentabiliser la perte pure

Les PCED sont exclusivement des projets à but non lucratif et aucun bénéfice ultérieur ne peut être tiré de leur réalisation direct. Il s’agit de projets ponctuels et uniques et non de projets réguliers à visée périodique.

Une des caractéristiques des PCED est de permettre ce qui est difficilement faisable actuellement : financer des projets non rentables où aucun acteur économique ne pourra tirer de bénéfice financier de ces actions. Il faut comprendre que l’enrichissement actuel s’effectue en grande partie au détriment de l’environnement non humain, plus nous transformons de la matière/énergie, plus nous pouvons produire de choses. Ne pas produire, alors que nous pouvons le faire, augmenter la biodiversité en diminuant l’anthropisation des territoires ou encore réparer les dommages causés par l’activité humaine ne sont pas des actions financièrement rentables dans la plupart des cas. Dans ce cadre, les PCED permettraient de rentabiliser ce qui ne l’est pas actuellement. Ce mécanisme d’investissement soulèverait de grandes quantités de fonds pour tendre vers une société plus soutenable.

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